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« Je suis éboueur, je me lève à 4h du matin : voici mon salaire »

Et à l’étranger ? Exemple des États-Unis

Aux États-Unis, le métier est généralement mieux rémunéré. Un éboueur gagne en moyenne 36 250 $ par an, soit environ 3 020 $ par mois. Certains professionnels expérimentés peuvent même dépasser 100 000 $ par an, notamment dans les grandes métropoles ou les entreprises privées spécialisées dans la gestion des déchets.

Des perspectives d’évolution

Malgré les contraintes, le métier offre des perspectives intéressantes. Un éboueur peut, avec de l’expérience, évoluer vers des postes comme :

  • Chef d’équipe

  • Chauffeur de benne à ordures (BOM)

  • Coordinateur logistique

« Être chauffeur BOM, c’est mieux payé et un peu moins dur physiquement », reconnaît Julien.

Des formations existent aussi pour se spécialiser dans la gestion des déchets ou la propreté urbaine.

Un métier mal reconnu mais essentiel

Le travail des éboueurs est vital, pourtant souvent invisible. Julien le regrette :

« Beaucoup ne se rendent pas compte de notre importance. Sans nous, les rues seraient impraticables. »

Ce manque de reconnaissance contraste avec la réalité du terrain : pénibilité, horaires décalés, météo capricieuse… Mais aussi un emploi stable, des primes régulières et un rôle crucial pour le bien-être collectif.

En conclusion

Le salaire d’un éboueur dépend de nombreux facteurs : ancienneté, lieu d’exercice, primes et statut (public ou privé). Si la rémunération de base peut sembler modeste, elle est souvent compensée par divers avantages.

Avec 1 900 € nets par mois, Julien gagne légèrement au-dessus de la moyenne grâce à ses dix ans d’expérience. Un revenu honnête pour un métier exigeant… et pourtant indispensable à la propreté et au bon fonctionnement de nos villes.

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