4. Il parle en dissimulant sa bouche derrière sa main
Lorsqu’on est en pleine lecture ou en plein travail, placer une main devant sa bouche indique une bonne organisation mentale, une méthode qui fera passer l’émotionnel au second plan. Mais lorsqu’on fait face à un client ou à des collègues, cela revient à étouffer symboliquement le dialogue. Plus précisément, se servir de la main droite comme d’un écran indique que le cerveau gauche, rationnel, nous interdit de dire la vérité. La main gauche placée devant la bouche, elle, trahit plutôt un trouble affectif. Dans les deux cas, la vérité ne sort pas. Tel un enfant qu’un adulte ou un ami invite à se taire en plaçant son index perpendiculairement à ses lèvres, on s’autocensure, mais ce silence en dit long sur notre opinion profonde !
5. Il détourne la tête avant de répondre
C’est un grand classique qu’on retrouve même dans les romans policiers. L’inspecteur Bosch, détective vedette des romans de Michael Connelly, devine que ses supérieurs ou ses collègues essaient de lui faire avaler des couleuvres en les voyant se détourner avant de prononcer un “oui” ou un “non” qui signifie le contraire. Au bureau, vous repérerez l’hypocrite à son regard qui plonge à travers la baie vitrée – un peu comme le passager d’une voiture qui parle en regardant le paysage – ou encore à son envie subite de s’intéresser à ce qui se passe dans le couloir. Cela traduit un malaise ponctuel : votre interlocuteur cherche à échapper à un face-à-face qui perturbe sa confiance en lui. Même si cela ne se vérifie pas dans tous les cas, mieux vaut choisir d’accorder du crédit à ceux qui répondent les yeux dans les yeux, sans ciller.
6. Il porte constamment la main à son nez
Un neurologue et un psychiatre américain ont analysé les réactions de Bill Clinton devant le grand jury lors de ses auditions au sujet de l’affaire Monica Lewinsky. Ils ont constaté que lorsque l’ancien président mentait, il fronçait les sourcils avant de porter la main à son nez, geste qu’il a répété 26 fois. Lorsque ses réponses étaient sincères, il n’esquissait pas ces mouvements. Cependant, précisent les psychologues, ces tics étaient également liés au caractère sexuel de l’affaire. Ajoutons, quitte à tordre le cou au mythe de Pinocchio, que tous les tics liés à l’appendice nasal ne signifient pas qu’il y a mensonge : se gratter les ailes du nez, par exemple, révèle plutôt une hésitation. Là encore, tout dépend du contexte et de ce que nous dit notre intuition. N’oublions pas que le nez est symboliquement (et logiquement) apparenté… au flair.
7. Il cache ses mains ou au contraire s’en sert sans cesse pour appuyer ses propos
Les mains symbolisent la communication. Si elles sont cachées derrière un pupitre, sous un dossier, sous la table, cela indique que leur propriétaire n’est pas entré dans le dialogue et fait simplement semblant d’y participer. A l’opposé, des gestes trop construits – comme ceux dont les politiques ponctuent leurs discours – sont tout aussi trompeurs. Lorsqu’il tend les bras, les paumes dirigées vers le haut, votre interlocuteur prétend montrer sa bonne volonté. Mais a-t-il quelque chose à offrir ? Et lorsqu’il s’appuie sur les coudes et que les pulpes des doigts se touchent, formant une sorte de toit, l’espacement entre ses paumes indique que ses propos ne sont pas sincères.
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